FELICIANO
Anno: 1975
Gruppo: JEAN PAX MEFRET
Testo e musica: Docteur Merlin |Menu
Dans la jungle bolivienne,
Mon frère est parti.
Ma mère comme une hyène
Pleure son petit.
Tout près du vieux cim'tière,
Padre Antonio
A récité des prières
Pour Feliciano.
Sur la place du village,
Les hommes parlaient.
Comme pour les soirs d'orage,
Les chevaux piaffaient.
Sous la statue de la Vierge,
Maria del Pilar,
Les vieilles ont brûlé les cierges
Avec leurs cigares.
Sur le sentier de rocaille,
Des hommes au visage dur
Comme pour livrer bataille,
Entouraient notre masure.
Le sergent de la milice,
Nous a traité de salauds !
Il dit à mon père :
"Ton fils est chez les Guérilléros."
Pendant de longues semaines,
Moi, je l'ai attendu,
L'herbe a séché sur la plaine,
Les pluies sont venues.
Dans le fond de la campagne,
Derrière les côteaux,
J'appelai dans la montagne
Frêre Feliciano.
S'allait avec son Evangile,
Il devait avoir l'air malin :
Même Rahimé, l'imbécile,
Le disait hier matin :
"Ce n'est pas avec un livre,
Qu'il pourra les empêcher
De tuer, piller et vivre
Au nom de la Liberté."
Sous la lumière de la lune,
Les femmes de Santa Anna
Ont coiffé leur tête brune,
Et font le Mea culpa.
Le corps hissé sur un âne,
Les mains liées dans le dos,
Quatre trous dans sa soutane
Ils ont tué Féliciano.
Les Guérillos...
Mon frère est parti.
Ma mère comme une hyène
Pleure son petit.
Tout près du vieux cim'tière,
Padre Antonio
A récité des prières
Pour Feliciano.
Sur la place du village,
Les hommes parlaient.
Comme pour les soirs d'orage,
Les chevaux piaffaient.
Sous la statue de la Vierge,
Maria del Pilar,
Les vieilles ont brûlé les cierges
Avec leurs cigares.
Sur le sentier de rocaille,
Des hommes au visage dur
Comme pour livrer bataille,
Entouraient notre masure.
Le sergent de la milice,
Nous a traité de salauds !
Il dit à mon père :
"Ton fils est chez les Guérilléros."
Pendant de longues semaines,
Moi, je l'ai attendu,
L'herbe a séché sur la plaine,
Les pluies sont venues.
Dans le fond de la campagne,
Derrière les côteaux,
J'appelai dans la montagne
Frêre Feliciano.
S'allait avec son Evangile,
Il devait avoir l'air malin :
Même Rahimé, l'imbécile,
Le disait hier matin :
"Ce n'est pas avec un livre,
Qu'il pourra les empêcher
De tuer, piller et vivre
Au nom de la Liberté."
Sous la lumière de la lune,
Les femmes de Santa Anna
Ont coiffé leur tête brune,
Et font le Mea culpa.
Le corps hissé sur un âne,
Les mains liées dans le dos,
Quatre trous dans sa soutane
Ils ont tué Féliciano.
Les Guérillos...