PEPE EST REVENU
Anno: 1993
Gruppo: DOCTEUR MERLIN
Testo e musica: Vae Victis |Menu
C'était un soir l'hiver dernier,
Sophie, les filles étaient couchées,
Je tapotais sur ma guitare les prochains airs de mes chansons,
Quand à la porte y'a quelqu'un qu'à frappé.
Refrain
Ce soir Pépé est revenu,
Ca faisait trente ans que'j' l'avais pas vu,
Parti pour le très long voyage, mes parents m'avaient dit,
"Ton Pépé ne r'viendra jamais plus."
Il a demandé des nouvelles des enfants,
Et puis on a bu un p'tit blanc.
J'ai parlé d'la famille, du boulot , du petit train-train.
On s'est souvenu du bon temps.
Après j'ai appelé un taxi,
"Roulez chauffeur", on remonte à Paris,
Y voulait revoir Panam, Saint Lazare et Ménilmuch
Pour sentir les odeurs du pays.
Quand il a vu c'qu'i y'avait dans les rues,
Y m'a dit qui s'y r'connaissait plus,
Restos chinois, couscous Merguez, Boubou tout l'trala la,
C'est pas pour ça qu'il s'était battu.
Il m'a raconté qu'a Verdun,
Pendant des mois, avec ses copains,
Dans la boue, sous les balles, avec les poux, avec la peur,
Etre français on le méritait bien.
"Mon p'tit Christophe, je m'en vais retourner,
Vers mon paradis des guerriers,
Là-bas y'a qu'des européens, on festoie entre nous,
Je reviendrai t'revoir quand vous aurez gagné."
Bien sûr, on va dire que j'ai rêvé,
Pépé est mort et enterré,
Mais c'est son sang qui coule en moi, qui coule en mes enfants,
La France on se l'est fabriquée.
La terre d'ici, elle colle à nos souliers,
Nos ongles s'y sont enfoncés,
Ouvriers, paysans, pour nous la faire lâcher,
Les mains, faudra nous les couper !
Sophie, les filles étaient couchées,
Je tapotais sur ma guitare les prochains airs de mes chansons,
Quand à la porte y'a quelqu'un qu'à frappé.
Refrain
Ce soir Pépé est revenu,
Ca faisait trente ans que'j' l'avais pas vu,
Parti pour le très long voyage, mes parents m'avaient dit,
"Ton Pépé ne r'viendra jamais plus."
Il a demandé des nouvelles des enfants,
Et puis on a bu un p'tit blanc.
J'ai parlé d'la famille, du boulot , du petit train-train.
On s'est souvenu du bon temps.
Après j'ai appelé un taxi,
"Roulez chauffeur", on remonte à Paris,
Y voulait revoir Panam, Saint Lazare et Ménilmuch
Pour sentir les odeurs du pays.
Quand il a vu c'qu'i y'avait dans les rues,
Y m'a dit qui s'y r'connaissait plus,
Restos chinois, couscous Merguez, Boubou tout l'trala la,
C'est pas pour ça qu'il s'était battu.
Il m'a raconté qu'a Verdun,
Pendant des mois, avec ses copains,
Dans la boue, sous les balles, avec les poux, avec la peur,
Etre français on le méritait bien.
"Mon p'tit Christophe, je m'en vais retourner,
Vers mon paradis des guerriers,
Là-bas y'a qu'des européens, on festoie entre nous,
Je reviendrai t'revoir quand vous aurez gagné."
Bien sûr, on va dire que j'ai rêvé,
Pépé est mort et enterré,
Mais c'est son sang qui coule en moi, qui coule en mes enfants,
La France on se l'est fabriquée.
La terre d'ici, elle colle à nos souliers,
Nos ongles s'y sont enfoncés,
Ouvriers, paysans, pour nous la faire lâcher,
Les mains, faudra nous les couper !