LOUISE
Anno: 1993
Gruppo: DOCTEUR MERLIN
Testo e musica: Aion |Menu
Connais-tu Louise, la bonne Louise,
Celle qui voyait la République
Beaucoup plus belle sous l'Empire,
J'ai ses colères, ses suppliques,
En écho dans mes souvenirs
Qui chantent le temps des cerises. (bis)
C'était au temps des camarades
Des fédérés, des barricades,
Qu'on l'appelait la vierge rouge,
Et d'Auberive à "la Nouvelle"
On respira tout autour d'elle
Un air de révolte qui bouge. (bis)
Rochefort, Rossel, et Jean-Baptiste,
Deux vrais messieurs, un grand artiste,
Etaient les amis à la Louise.~
C'est pas par hasard qu'ils l'aimaient
Elle qui tirait les Versaillais
Pour des ouvriers sans chemises. (bis)
Un Thiers de Dieu, la coupe est pleine,
Ça fait un bien vilain mélange,
Tout ça pour mettre à la raison,
A coups de peine et de prison,
La Louise qui n'est pas un ange. (bis)
Dans les cales de la "Virginie"
Comme un forçat ils l'ont serrée
Sous les injures et les blasphèmes.
Cela n'empêche pas son cri
À six milles lieues de s'envoler
O France, O liberté, je t'aime. (bis)
Les Canaques se souviennent encore
Ses yeux si doux, son grand cur d'or,
"Sous les niaoulis, les cyclones"
Et tous les vents des mers gémissent,
Chargés de larmes et d'injustice,
"Comme des trompes monotones". (bis)
Mais sais-tu bien que Théophile
Férré de son nom patronyme,
Un fier garçon de la Commune,
Fut son amour secret, fragile,
Fusillé comme un anonyme,
A Satory un soir sans lune. (bis)
Mille-neuf-cent-cinq, c'est à Marseille,
Comme va se coucher Soleil,
Que s'est éteinte la Louise.
Paris qui ne s'en souvient plus,
Tout juste un nom dans une rue,
Fredonne le temps des cerises. (bis)
Celle qui voyait la République
Beaucoup plus belle sous l'Empire,
J'ai ses colères, ses suppliques,
En écho dans mes souvenirs
Qui chantent le temps des cerises. (bis)
C'était au temps des camarades
Des fédérés, des barricades,
Qu'on l'appelait la vierge rouge,
Et d'Auberive à "la Nouvelle"
On respira tout autour d'elle
Un air de révolte qui bouge. (bis)
Rochefort, Rossel, et Jean-Baptiste,
Deux vrais messieurs, un grand artiste,
Etaient les amis à la Louise.~
C'est pas par hasard qu'ils l'aimaient
Elle qui tirait les Versaillais
Pour des ouvriers sans chemises. (bis)
Un Thiers de Dieu, la coupe est pleine,
Ça fait un bien vilain mélange,
Tout ça pour mettre à la raison,
A coups de peine et de prison,
La Louise qui n'est pas un ange. (bis)
Dans les cales de la "Virginie"
Comme un forçat ils l'ont serrée
Sous les injures et les blasphèmes.
Cela n'empêche pas son cri
À six milles lieues de s'envoler
O France, O liberté, je t'aime. (bis)
Les Canaques se souviennent encore
Ses yeux si doux, son grand cur d'or,
"Sous les niaoulis, les cyclones"
Et tous les vents des mers gémissent,
Chargés de larmes et d'injustice,
"Comme des trompes monotones". (bis)
Mais sais-tu bien que Théophile
Férré de son nom patronyme,
Un fier garçon de la Commune,
Fut son amour secret, fragile,
Fusillé comme un anonyme,
A Satory un soir sans lune. (bis)
Mille-neuf-cent-cinq, c'est à Marseille,
Comme va se coucher Soleil,
Que s'est éteinte la Louise.
Paris qui ne s'en souvient plus,
Tout juste un nom dans une rue,
Fredonne le temps des cerises. (bis)