UN MONDE ABSURDE
Anno: 2000
Gruppo: VAE VICTIS
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Chaque jour j'émerge du sommeil
Dans un monde absurde,
Je me lève, déjà je suis en retard.
J'avale un café et je me brûle en subissant les mensonges,
Qu'on déverse le matin sur les ondes.
C'est lundi et le cafard
Me ronge en dévalant,
Les marches de l'escalier
Quatre à quatre.
Dans la gare je me faufile à
Travers le troupeau
Des zombies qui courent vers le bureau.
Je veux tenir tête, lui faire sa fête,
Mais ce monde absurde rien ne l'arrête ;
Je voudrais le fuir,
Mais il se rappelle à mon souvenir.
Le bonheur simple, se fait rare,
Cette vie absurde, tourne au cauchemar ;
Le réveil sera sans pitié
Car sans appel est la réalité.
Compressé dans la rame,
Je grimace et serre les poings,
Les grands espaces défilent dans ma tête.
Je pense aux forêts,
Aux océans et aux tempêtes,
Mais lorsque la porte s'ouvre enfin...
Je retrouve Châtelet-Les-Halles
Et mon coeur se soulève,
J'appréhende la journée qui
M'attend ;
Huit heures à souiller mon âme,
À refouler mes rêves,
Noircir mes poumons de l'air
Du temps.
Il est midi les copains font
La queue chez Mc Do,
Pour engloutir un Big Mac tout
Chaud.
Je bouffe tout seul sur un
Banc au milieu des pigeons,
Un casse-dalle au fromage et
Au jambon.
Les sales bestioles se ruent
Sur les miettes
Qui tombent par terre,
Formant un gros nuage de poussière ;
Pendant qu' je tape la discute
Avec un vieux charclo,
Qui m'raconte Paris mieux que
Doisneau.
Ma journée absurde est enfin
Presque terminée,
Les réverbères se sont allumés
Arrivé sur l'quai du R.E.R.,
C'est la panique :
«Interruption prolongée du trafic ».
Quand la rage monte en moi
J'essaye de rester sage :
Mon vieux tu pourrais être au chômage,
Tu pourrais être ce mec
Broyé sur les rails à l'heure de pointe
N'empêche,
J'suis pas prêt, d'arriver à Villepinte
Dans un monde absurde,
Je me lève, déjà je suis en retard.
J'avale un café et je me brûle en subissant les mensonges,
Qu'on déverse le matin sur les ondes.
C'est lundi et le cafard
Me ronge en dévalant,
Les marches de l'escalier
Quatre à quatre.
Dans la gare je me faufile à
Travers le troupeau
Des zombies qui courent vers le bureau.
Je veux tenir tête, lui faire sa fête,
Mais ce monde absurde rien ne l'arrête ;
Je voudrais le fuir,
Mais il se rappelle à mon souvenir.
Le bonheur simple, se fait rare,
Cette vie absurde, tourne au cauchemar ;
Le réveil sera sans pitié
Car sans appel est la réalité.
Compressé dans la rame,
Je grimace et serre les poings,
Les grands espaces défilent dans ma tête.
Je pense aux forêts,
Aux océans et aux tempêtes,
Mais lorsque la porte s'ouvre enfin...
Je retrouve Châtelet-Les-Halles
Et mon coeur se soulève,
J'appréhende la journée qui
M'attend ;
Huit heures à souiller mon âme,
À refouler mes rêves,
Noircir mes poumons de l'air
Du temps.
Il est midi les copains font
La queue chez Mc Do,
Pour engloutir un Big Mac tout
Chaud.
Je bouffe tout seul sur un
Banc au milieu des pigeons,
Un casse-dalle au fromage et
Au jambon.
Les sales bestioles se ruent
Sur les miettes
Qui tombent par terre,
Formant un gros nuage de poussière ;
Pendant qu' je tape la discute
Avec un vieux charclo,
Qui m'raconte Paris mieux que
Doisneau.
Ma journée absurde est enfin
Presque terminée,
Les réverbères se sont allumés
Arrivé sur l'quai du R.E.R.,
C'est la panique :
«Interruption prolongée du trafic ».
Quand la rage monte en moi
J'essaye de rester sage :
Mon vieux tu pourrais être au chômage,
Tu pourrais être ce mec
Broyé sur les rails à l'heure de pointe
N'empêche,
J'suis pas prêt, d'arriver à Villepinte