LE CAMP DES SOLITAIRES
Anno:
Gruppo: JEAN PAX MEFRET
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Ils passent des années sans se voir ni s'écrire
Chacun de leur côté, ils poussent leur navire ;
Et puis, soudainement, sur le quai d'un bistrot
Ils posent leurs souvenirs, allument des flambeaux.
Et du fond de la nuit, c'est une clameur qui gronde,
Fait le tour de Paris dans une folle ronde.
Réveillez les copains, faites battre les tambours,
Ce soir on va parler de nos vieilles amours.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont dans leur coeur des souvenirs amers.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont labouré bien des champs de misère, de colère !
Les compagnons du camp des solitaires...
Si tu veux pas d'ennui, prends le trottoir d'en face :
Quand ils sont réunis, c'est pas l'état de grâce.
Ils parlent le language des soldats de l'An II,
Ils forment le carré de la colère des dieux.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont dans leur coeur des souvenirs trop fiers.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont labouré bien des champs de misère, de colère !
Les compagnons du camp des solitaires...
Ils se quittent joyeux lorsque le jour se lève,
Ils se disent adieu en criant : "Marche ou crève !".
Ils largent les amarres et reprennent leur chemin,
Le prochain rendez-vous, la croisée des destins
Leur permettra demain,
A l'appel du tocsin,
De se tendre la main.
Dans le petit matin,
Des milliers de lutins,
Jailliront, c'est certain,
Des lampes d'Aladin,
Chanteront des refrains,
"La colo, le boudin !",
Les compagnons du camp des solitaires...
Dans le petit matin,
Des milliers de lutins,
Jailliront, c'est certain,
Pour traquer les gredins.
Chacun de leur côté, ils poussent leur navire ;
Et puis, soudainement, sur le quai d'un bistrot
Ils posent leurs souvenirs, allument des flambeaux.
Et du fond de la nuit, c'est une clameur qui gronde,
Fait le tour de Paris dans une folle ronde.
Réveillez les copains, faites battre les tambours,
Ce soir on va parler de nos vieilles amours.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont dans leur coeur des souvenirs amers.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont labouré bien des champs de misère, de colère !
Les compagnons du camp des solitaires...
Si tu veux pas d'ennui, prends le trottoir d'en face :
Quand ils sont réunis, c'est pas l'état de grâce.
Ils parlent le language des soldats de l'An II,
Ils forment le carré de la colère des dieux.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont dans leur coeur des souvenirs trop fiers.
Les compagnons du camp des solitaires
Ont labouré bien des champs de misère, de colère !
Les compagnons du camp des solitaires...
Ils se quittent joyeux lorsque le jour se lève,
Ils se disent adieu en criant : "Marche ou crève !".
Ils largent les amarres et reprennent leur chemin,
Le prochain rendez-vous, la croisée des destins
Leur permettra demain,
A l'appel du tocsin,
De se tendre la main.
Dans le petit matin,
Des milliers de lutins,
Jailliront, c'est certain,
Des lampes d'Aladin,
Chanteront des refrains,
"La colo, le boudin !",
Les compagnons du camp des solitaires...
Dans le petit matin,
Des milliers de lutins,
Jailliront, c'est certain,
Pour traquer les gredins.