LE POULPE, IL EST PAS CUIT
Anno:
Gruppo: JEAN PAX MEFRET
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Quand on est partis d'là-bas,
On n'était plein de mauvais sang,
Dans nos bagages, y avait qu' ça,
Dans nos poches, il y en avait autant,
On avait même plus de larmes
A mettre dans nos yeux pour pleurer :
Il fallait tirer l'alarme,
A cause que ça pouvait plus durer.
C'est pour ça, qu'aujourd'hui, on est là et on crie :
"Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!"
C'est vrai, on a quitté notre ville,
Et plus jamais on va la retrouver,
Mais où qu'on aille, dans n'importe quelle ville,
Notre passé revient nous caresser.
Que tu sois d'Alger, d'Oran,
De Bône ou bien de Constantine,
Que tu sois d'Dra-el-Mizan,
De la Calère ou d'Bab-el-Jdinh,
Là ici, fils, t'es chez toi
Et tu n'as pas à t'inquiéter,
Tous les métros qui sont là,
Ils sont tous naturalisés !
C'est pour ça, qu'aujourd'hui, ils sont là et ils crient :
"Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!"
C'est vrai, on a quitté notre ville,
Et plus jamais on va la retrouver,
Mais où qu'on aille, dans n'importe quelle ville,
Notre passé revient nous caresser.
Quand on garde les murs,
Par moments, on prend la rabia :
On s'rapelle comme c'était dur,
Paris, tu m'as pris dans tes bras !
Car pour nous, quoi qu'on en dise,
L'anisette et les merguez,
C'était pas ça la devise
De notre Algérie française.
C'est pour ça, qu'aujourd'hui, on est là et on crie :
"Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!"
C'est vrai, on a quitté notre ville,
Et plus jamais on va la retrouver,
Mais où qu'on aille, dans n'importe quelle ville,
Notre passé, on s'le fait respecter.
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!
On n'était plein de mauvais sang,
Dans nos bagages, y avait qu' ça,
Dans nos poches, il y en avait autant,
On avait même plus de larmes
A mettre dans nos yeux pour pleurer :
Il fallait tirer l'alarme,
A cause que ça pouvait plus durer.
C'est pour ça, qu'aujourd'hui, on est là et on crie :
"Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!"
C'est vrai, on a quitté notre ville,
Et plus jamais on va la retrouver,
Mais où qu'on aille, dans n'importe quelle ville,
Notre passé revient nous caresser.
Que tu sois d'Alger, d'Oran,
De Bône ou bien de Constantine,
Que tu sois d'Dra-el-Mizan,
De la Calère ou d'Bab-el-Jdinh,
Là ici, fils, t'es chez toi
Et tu n'as pas à t'inquiéter,
Tous les métros qui sont là,
Ils sont tous naturalisés !
C'est pour ça, qu'aujourd'hui, ils sont là et ils crient :
"Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!"
C'est vrai, on a quitté notre ville,
Et plus jamais on va la retrouver,
Mais où qu'on aille, dans n'importe quelle ville,
Notre passé revient nous caresser.
Quand on garde les murs,
Par moments, on prend la rabia :
On s'rapelle comme c'était dur,
Paris, tu m'as pris dans tes bras !
Car pour nous, quoi qu'on en dise,
L'anisette et les merguez,
C'était pas ça la devise
De notre Algérie française.
C'est pour ça, qu'aujourd'hui, on est là et on crie :
"Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!"
C'est vrai, on a quitté notre ville,
Et plus jamais on va la retrouver,
Mais où qu'on aille, dans n'importe quelle ville,
Notre passé, on s'le fait respecter.
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !
Le poulpe, il est pas cuit !!!