LA PRIERE DU PIED-NOIR
Anno:
Gruppo: JEAN PAX MEFRET
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Les éclairs dans la nuit ont déchiré le ciel.
Par moments le tonnerre bat plus fort que mon coeur.
Pour quelle raison, Seigneur, déverses-Tu ce fiel
Qui ne fait qu'ajouter à ma lourde rancoeur ?
La pluie sur ma mémoire a l'effet d'une pioche.
Elle creuse mes souvenirs, déterre mes misères,
Alors, sans le vouloir, je pleure, comme un mioche,
Et sur des joues rugueuses, coulent des larmes amères.
Comme mes yeux voilés par la mélancolie,
Mon âme semble aussi vouloir se libérer.
Laisse-la dire, Seigneur, ce dont elle a envie,
Et ne Te fâche point d'être ainsi questionné.
Je veux savoir pourquoi un destin si tragique,
Pourquoi cette misère, cet exil lointain ?
Est-ce Toi qui a soufflé sur l'astre magnifique
Qui, un matin de juin, s'est brusquement éteint ?
Dieu, réponds à cela :
Ne suis-je plus Ton fils ? Pourquoi cet abandon ?
Dieu, je T'en prie, écoute, accepte ma prière
Qui, si j'ai pu pécher, m'obtiendra le pardon.
Elle est loin aujourd'hui la belle ville blanche.
Elle est envellopée d'un impossible espoir.
Et si mon coeur parfois désire une revanche,
Viens apaiser, Seigneur, la colère du Pied-Noir.
Par moments le tonnerre bat plus fort que mon coeur.
Pour quelle raison, Seigneur, déverses-Tu ce fiel
Qui ne fait qu'ajouter à ma lourde rancoeur ?
La pluie sur ma mémoire a l'effet d'une pioche.
Elle creuse mes souvenirs, déterre mes misères,
Alors, sans le vouloir, je pleure, comme un mioche,
Et sur des joues rugueuses, coulent des larmes amères.
Comme mes yeux voilés par la mélancolie,
Mon âme semble aussi vouloir se libérer.
Laisse-la dire, Seigneur, ce dont elle a envie,
Et ne Te fâche point d'être ainsi questionné.
Je veux savoir pourquoi un destin si tragique,
Pourquoi cette misère, cet exil lointain ?
Est-ce Toi qui a soufflé sur l'astre magnifique
Qui, un matin de juin, s'est brusquement éteint ?
Dieu, réponds à cela :
Ne suis-je plus Ton fils ? Pourquoi cet abandon ?
Dieu, je T'en prie, écoute, accepte ma prière
Qui, si j'ai pu pécher, m'obtiendra le pardon.
Elle est loin aujourd'hui la belle ville blanche.
Elle est envellopée d'un impossible espoir.
Et si mon coeur parfois désire une revanche,
Viens apaiser, Seigneur, la colère du Pied-Noir.