LA BLANCHE HERMINE
Anno: 1971
Gruppo:
Testo e musica: Gilles Servat |Menu
J'ai rencontré ce matin,
devant la haie de mon champ
Une troupe de marins
d'ouvriers, de paysans
Où aller vous camarades
avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades,
vient rejoindre notre armée
La voilà la blanche hermine
vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
vive Fougère et Clissons
Ma mie dit que c'est folie
d'aller faire la guerre aux Francs
Moi je dis que c'est folie
d'être enchaîné plus longtemps
Elle aura bien de la peine
pour élever les enfants,
Elle aura bien de la peine
car je m'en vais pour longtemps
La voilà la blanche hermine
vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
vive Fougère et Clissons
Je viendrais à la nuit noire,
tant que la guerre durera,
Comme les femmes en noires,
triste et seule elle m'attendra
C'est sans doute pense-t-elle
que je suis en déraison
De la voir mon coeur se serre,
là-bas devant la maison
La voilà la blanche hermine
vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
vive Fougère et Clissons
Et si je meurs à la guerre,
pourra-t-elle me pardonner,
D'avoir préféré ma terre
à l'amour qu'elle me donnait?
J'ai rencontré ce matin, devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans.
devant la haie de mon champ
Une troupe de marins
d'ouvriers, de paysans
Où aller vous camarades
avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades,
vient rejoindre notre armée
La voilà la blanche hermine
vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
vive Fougère et Clissons
Ma mie dit que c'est folie
d'aller faire la guerre aux Francs
Moi je dis que c'est folie
d'être enchaîné plus longtemps
Elle aura bien de la peine
pour élever les enfants,
Elle aura bien de la peine
car je m'en vais pour longtemps
La voilà la blanche hermine
vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
vive Fougère et Clissons
Je viendrais à la nuit noire,
tant que la guerre durera,
Comme les femmes en noires,
triste et seule elle m'attendra
C'est sans doute pense-t-elle
que je suis en déraison
De la voir mon coeur se serre,
là-bas devant la maison
La voilà la blanche hermine
vive la mouette et l'ajonc
La voilà la blanche hermine
vive Fougère et Clissons
Et si je meurs à la guerre,
pourra-t-elle me pardonner,
D'avoir préféré ma terre
à l'amour qu'elle me donnait?
J'ai rencontré ce matin, devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans.
Note
La canzone è stata pubblicata da Gilles Servat nel 1971 sul singolo “La Blanche Hermine” (ed. Kelenn) e successivamente nel 1972 sull’album “La Blanche Hermine” (ed. Phonogram).Verso la fine degli anni ’80 la canzone fu utilizzata in alcune riunioni del Front National (il suo leader, Jean-Marie Le Pen, è bretone di nascita). Questo fatto urtò l’autore, Gilles Servat che ritenendo che lo spirito della canzone fosse stato del tutto travisato scrive un violentissimo testo contro Le Pen ed il Fronte Nazionale, in cui si scaglia contro il presupposto uso razzista che ne veniva fatto:
« "Suppongo che ciò che vi attira nell'ermellino è la sua bianchezza. Ma esso è bianco e basta! Né rosso, e né blu! Non c'è nulla di cui possiate servirvi per farne una bandiera per le vostre idee. E se, come è probabile, questo colore vi piace a motivo di una razza che voi chiamate meno diversa delle altre, vi segnalo che l'ermellino ha la coda nera! E quanto al bianco ermellino, la Bretagna ha come simbolo un animale la cui livrea cambia con le stagioni: se è bianca d'inverno, d'estate diventa marrone, il più meticcio dei colori! [...] Quanto alla Bretagna profonda, essa ha votato per un sindaco di colore a St.Coulitz. »
(Gilles Servat, Touche pas è la Blanche Hermine)
Gilles Servat compone quindi un album intitolato proprio Touche pas à la Blanche Hermine; durante la relativa tournée, recita il testo contro il Fronte Nazionale facendolo seguire dall'esecuzione della canzone originale.