LES ALLOBROGES
Anno: 1856
Gruppo:
Testo: Joseph-Marie Dessaix | Musica: (Anonimo) |Menu
Je te salue, ô terre hospitalière,
Où le malheur trouva protection ;
D'un peuple libre arborant la bannière,
Je viens fêter la Constitution.
Proscrite, hélas ! j'ai dû quitter la France,
Pour m'abriter sous un climat plus doux;
Mais au foyer j'ai laissé l'espérance,
En attendant, en attendant, je m'arrête chez vous.
Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !
Au cri d'appel des peuples en alarme,
J'ai répondu par un cri de réveil ;
Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil.
Relève-toi, ma Pologne héroïque !
Car pour t'aider je m'avance à grands pas ;
Secoue enfin ton sommeil léthargique,
Et je le veux, et je le veux, tu ne périras pas !
Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !
Un mot d'espoir à la belle Italie :
Courage à vous, Lombards, je reviendrai !
Un mot d'amour au peuple de Hongrie !
Forte avec tous, et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance,
Priant les Dieux d'apaiser leur courroux,
Pour faire luire un rayon d'espérance
Bons Savoisiens, Bons Savoisiens, Je m'arrête chez
Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !
Où le malheur trouva protection ;
D'un peuple libre arborant la bannière,
Je viens fêter la Constitution.
Proscrite, hélas ! j'ai dû quitter la France,
Pour m'abriter sous un climat plus doux;
Mais au foyer j'ai laissé l'espérance,
En attendant, en attendant, je m'arrête chez vous.
Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !
Au cri d'appel des peuples en alarme,
J'ai répondu par un cri de réveil ;
Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil.
Relève-toi, ma Pologne héroïque !
Car pour t'aider je m'avance à grands pas ;
Secoue enfin ton sommeil léthargique,
Et je le veux, et je le veux, tu ne périras pas !
Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !
Un mot d'espoir à la belle Italie :
Courage à vous, Lombards, je reviendrai !
Un mot d'amour au peuple de Hongrie !
Forte avec tous, et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance,
Priant les Dieux d'apaiser leur courroux,
Pour faire luire un rayon d'espérance
Bons Savoisiens, Bons Savoisiens, Je m'arrête chez
Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !
Note
La musica sembra sia di un certo Conterno (o Costerno), che è stato un maestro di banda del contingente militare sardo tornato dalla Crimea e risiedeva a Chambery.Inizialmente intitolata "La libertè" fu eseguita per la prima volta l' 11 maggio 1856 nel teatro di Chambery (allora sotto il Regno di Sardegna) di Clarisse Midroy, nella festa in onore dello stato costituzionale del 1848.