LA VALSE DE LA SALVETAT
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Comme à La Salvetat, j’me la coule plutôt douce
Ça pète autour de moi, y’a rien qui m’éclabousse
On chante des chansons, c’est notre occupation
Et comme au bon vieux temps, on r’garde passer les gens
Les Indiens des Tropiques, les cow-boys de Belgique
Les bourgeois de Béziers qui viennent se mettre au frais
Tout le monde est content quand Dieu est Occitan
Heureux comme des rois, comme à La Salvetat
La Salvetat pépère, on se fait pas la guerre
Les gauchos, les frontistes, ils sont tous pacifistes
On n’est pas sur la Terre pour se faire des misères
On est toujours ami avec oun cop de bi
L’eau de source à gogo, les filles en pédalo
Des abeilles au soleil, des gosses qui s’émerveillent
Un maire débonnaire, une radio du tonnerre
Un policier sympa, voilà la Salvetat
Quand arrive l’hiver, il y a plus rien à faire
Alors là les commères s’ennuient et déblatèrent
Comme le lac est à sec, ça chasse les blancs-becs
Les frileux en automne, ils s’en vont à Narbonne
Toi qui viens visiter, n’oublies pas de grimper
Tout en haut du village qui date du Moyen-Âge
Sur le bord du Raviège, on trouve des vierges
Guettant le prince charmant, l’Anglais ou le Flamand.
La Salvetat peinard, assis sur le rempart
Quand reviennent les beaux jours, allée des Troubadours
À l’ombre des marronniers qu’il faudrait pas couper
On prend rien au tragique, y’a pas de politique
Les échos hystériques de Paris frénétique
Ça peut pas rebondir au camping des Bouldouïres
Tout le monde est content quand Dieu est Occitan
Heureux comme des rois, comme à La Salvetat
Ça pète autour de moi, y’a rien qui m’éclabousse
On chante des chansons, c’est notre occupation
Et comme au bon vieux temps, on r’garde passer les gens
Les Indiens des Tropiques, les cow-boys de Belgique
Les bourgeois de Béziers qui viennent se mettre au frais
Tout le monde est content quand Dieu est Occitan
Heureux comme des rois, comme à La Salvetat
La Salvetat pépère, on se fait pas la guerre
Les gauchos, les frontistes, ils sont tous pacifistes
On n’est pas sur la Terre pour se faire des misères
On est toujours ami avec oun cop de bi
L’eau de source à gogo, les filles en pédalo
Des abeilles au soleil, des gosses qui s’émerveillent
Un maire débonnaire, une radio du tonnerre
Un policier sympa, voilà la Salvetat
Quand arrive l’hiver, il y a plus rien à faire
Alors là les commères s’ennuient et déblatèrent
Comme le lac est à sec, ça chasse les blancs-becs
Les frileux en automne, ils s’en vont à Narbonne
Toi qui viens visiter, n’oublies pas de grimper
Tout en haut du village qui date du Moyen-Âge
Sur le bord du Raviège, on trouve des vierges
Guettant le prince charmant, l’Anglais ou le Flamand.
La Salvetat peinard, assis sur le rempart
Quand reviennent les beaux jours, allée des Troubadours
À l’ombre des marronniers qu’il faudrait pas couper
On prend rien au tragique, y’a pas de politique
Les échos hystériques de Paris frénétique
Ça peut pas rebondir au camping des Bouldouïres
Tout le monde est content quand Dieu est Occitan
Heureux comme des rois, comme à La Salvetat