QUAND J'ÈCTAIS PARISIENNE
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Quand j’étais parisienne, j’avais beaucoup d’amis
Des gothiques chrétiennes et des bouddhistes aussi
Autour du calumet… on n’a pas d’ennemi
Y a qu’à s’laisser glisser… jusqu’au bout de la nuit
Mais quand les choses empirent, ils disent que tout va mieux
Les oreilles pleines de cire, de la crotte dans les yeux
Le bruit du métronome qui leur casse la tête
Les zombies du Smartphone, internés d’internet
Un beau jour ça chavire, on se met à penser
On quitte le navire pendant la traversée
Comme l’esclave dans les chaînes qui veut se foutre à l’eau
Aussitôt on l’ramène au milieu du troupeau
Ils vous tombent sur le râble et sortent l’artillerie
Les mots désagréables, tout c’qu’on leur a appris
Ils vous traitent de raciste, là encore c’est gentil
Après on est fasciste et pour finir nazi
Si on est homophobe, c’est grâce à Taubira
Raciste c’est pour les snobs qui ne se mélangent pas
Facho c’est le français qui aime son pays
Nazi si tu en sais / plus que c’qui est permis
Du haut de la potence comme Mandrin à Grenoble
Je regardai la France, j’y vis des choses ignobles
La France telle qu’on la voit quand on sort du circuit
Ressemble de haut en bas à une déchetterie
Quand j’étais parisienne, j’avais beaucoup d’amies
De vraies républicaines, toute une bande de Charlie
Mais j’me suis retrouvée du côté interdit
Afin de savourer le goût de l’hérésie
Des gothiques chrétiennes et des bouddhistes aussi
Autour du calumet… on n’a pas d’ennemi
Y a qu’à s’laisser glisser… jusqu’au bout de la nuit
Mais quand les choses empirent, ils disent que tout va mieux
Les oreilles pleines de cire, de la crotte dans les yeux
Le bruit du métronome qui leur casse la tête
Les zombies du Smartphone, internés d’internet
Un beau jour ça chavire, on se met à penser
On quitte le navire pendant la traversée
Comme l’esclave dans les chaînes qui veut se foutre à l’eau
Aussitôt on l’ramène au milieu du troupeau
Ils vous tombent sur le râble et sortent l’artillerie
Les mots désagréables, tout c’qu’on leur a appris
Ils vous traitent de raciste, là encore c’est gentil
Après on est fasciste et pour finir nazi
Si on est homophobe, c’est grâce à Taubira
Raciste c’est pour les snobs qui ne se mélangent pas
Facho c’est le français qui aime son pays
Nazi si tu en sais / plus que c’qui est permis
Du haut de la potence comme Mandrin à Grenoble
Je regardai la France, j’y vis des choses ignobles
La France telle qu’on la voit quand on sort du circuit
Ressemble de haut en bas à une déchetterie
Quand j’étais parisienne, j’avais beaucoup d’amies
De vraies républicaines, toute une bande de Charlie
Mais j’me suis retrouvée du côté interdit
Afin de savourer le goût de l’hérésie