LE PROCÈS DE ROUEN
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Jetez-moi dans le feu… mais par la Grâce de Dieu
Je vous échapperai toujours.
Dans les chaînes où je suis… éminences je vous dis :
Rien n’enchaînera l’amour.
Ni le pape de Rome… ou le Diable en personne
Et les juges de cette cour
N’ont de prise sur mon âme… ni le fer et les flammes
De plus haut vient mon secours.
Au fond de mon cachot… j’endure tous ces maux
Sur ordre de mon Seigneur
Et la voix qui m’appelle… elle n’est pas irréelle
Elle dit : ne crains pas la mort.
Tu n’étais qu’une enfant… quand tu fis le serment
De jeter dehors l’envahisseur.
Et quand l’évêque profère… la menace de l’enfer
Non, il ne me fait pas peur.
Prenez quatre chevaux… brisez-moi en morceaux
Mais je n’ai pas d’autre parole :
Je ne suis qu’un soldat… au service de mon roi
Qu’importe si on me croit folle.
Plus tard, je le pressens… les prélats repentants
Poseront sur mon front l’auréole
Ils invoqueront mon nom… feront des processions
Comme on fait pour une idole.
Oui, j’ai aimé la guerre… tout ce que je sais faire
Batailler en habit de garçon.
Les milliers d’Anglais morts… ils avaient le grand tort
D’avoir quitté leurs maisons.
On fera des prières… mais ce que je préfère :
Le combat en guise d’oraison.
Je déteste les pleurs… les suppliques et les fleurs
Pour le fantôme qui porte mon nom.
Jetez-moi dans le feu… mais par la Grâce de Dieu
Je vous échapperai toujours.
Dans les chaînes où je suis… éminences je vous dis :
Rien n’enchaînera l’amour.
Ni le pape de Rome… ou le Diable en personne
Et les juges de cette cour
N’ont de prise sur mon âme… ni le fer et les flammes
De plus haut vient mon secours.
Ni le fer et les flammes
N’ont de prise sur mon âme
De plus haut vient mon secours.
Ni le fer et les flammes
N’ont de prise sur mon âme
De plus haut vient mon secours.
Je vous échapperai toujours.
Dans les chaînes où je suis… éminences je vous dis :
Rien n’enchaînera l’amour.
Ni le pape de Rome… ou le Diable en personne
Et les juges de cette cour
N’ont de prise sur mon âme… ni le fer et les flammes
De plus haut vient mon secours.
Au fond de mon cachot… j’endure tous ces maux
Sur ordre de mon Seigneur
Et la voix qui m’appelle… elle n’est pas irréelle
Elle dit : ne crains pas la mort.
Tu n’étais qu’une enfant… quand tu fis le serment
De jeter dehors l’envahisseur.
Et quand l’évêque profère… la menace de l’enfer
Non, il ne me fait pas peur.
Prenez quatre chevaux… brisez-moi en morceaux
Mais je n’ai pas d’autre parole :
Je ne suis qu’un soldat… au service de mon roi
Qu’importe si on me croit folle.
Plus tard, je le pressens… les prélats repentants
Poseront sur mon front l’auréole
Ils invoqueront mon nom… feront des processions
Comme on fait pour une idole.
Oui, j’ai aimé la guerre… tout ce que je sais faire
Batailler en habit de garçon.
Les milliers d’Anglais morts… ils avaient le grand tort
D’avoir quitté leurs maisons.
On fera des prières… mais ce que je préfère :
Le combat en guise d’oraison.
Je déteste les pleurs… les suppliques et les fleurs
Pour le fantôme qui porte mon nom.
Jetez-moi dans le feu… mais par la Grâce de Dieu
Je vous échapperai toujours.
Dans les chaînes où je suis… éminences je vous dis :
Rien n’enchaînera l’amour.
Ni le pape de Rome… ou le Diable en personne
Et les juges de cette cour
N’ont de prise sur mon âme… ni le fer et les flammes
De plus haut vient mon secours.
Ni le fer et les flammes
N’ont de prise sur mon âme
De plus haut vient mon secours.
Ni le fer et les flammes
N’ont de prise sur mon âme
De plus haut vient mon secours.